Le matériel
Le matériel de base
Si l’on veut se lancer dans le tricot, il est nécessaire de s’équiper avec un minimum de matériel de qualité. Si les aiguilles se cassent après 2 chutes, ça risque de devenir compliqué !
Le b.a.-ba, et on s’e doute un peu, c’est d’avoir une paire d’aiguilles et du fil à tricoter. Il est également très important que l’épaisseur du fil soit en rapport avec le diamètre des aiguilles, histoire que le tricot soit « tricotable ».
Le choix des aiguilles
Le point de départ logique est de choisir un modèle de niveau débutant qui correspond donc à un type de fil à tricoter particulier. Le choix des coloris reste annexe. Chaque fil à tricoter est vendu avec des recommandations en terme de tailles d’aiguilles associées. En revanche, tous les modèles insistent lourdement sur la réalisation d’un échantillon. La pratique montre qu’ils ont … raison ! Ça parait une perte de temps et un exercice par très agréable mais il est INDISPENSABLE. Nous avons toute notre propre manière de tricoter et il s’avère que d’une personne à l’autre, on tricote plus ou moins lâche ou serré. Cette manière de tricoter va avoir de nombreuses incidences sur les dimensions du tricot final. Il nous permet donc de savoir si on choisit des aiguilles plus fines ou plus grosses, ou bien si l’on varie sur la taille du modèle.
Le choix du fil
Le choix du fil à tricoter est la plupart du temps indiqué avec le modèle choisi. Mais il peut y avoir des cas où le fil fait partie d’une collection qui n’est plus produite ou si l’on veut un modèle qui tient chaud alors qu’il est prévu originalement pour l’été. Il faut donc demander conseil afin de trouver un fil qui corresponde en terme de taille, de matière ou encore d’autres critères.
Le matériel pour les plus initiées
Dès l’instant où l’on tricote des modèles qui n’utilise pas que des morceaux rectangles ou carrés, il est nécessaire de s’équiper d’un tas de petits gadgets très pratiques.
Repères
Typiquement quand on doit faire des augmentations ou des diminutions, on peut utiliser un « compte-rang », qui sert tout simplement à savoir où en est. Il n’est malheureusement pas automatique, mais si on se discipline à le tourner à chaque ou chaque aller-retour, on gagne un temps précieux. Dans le même esprit, on peut utiliser des anneaux marqueurs, qui comme son nom l’indique, sert à mettre un point de repère sur le tricot et donc évite d’avoir à recompter tous les rangs depuis le départ.
Arrêts de maille
Ces petits outils ressemblent furieusement à d’énormes épingles à nourrice. Ils servent à mettre en attente des mailles, le temps tricoter une autre partie de la pièce. Du coup, on peut tricoter l’une après l’autre les deux parties qui se forment autour de l’encolure d’un pull pour rejoindre les épaules.
Le crochet
Il vous sauve la vie dans bien des cas ! Il sert bien entendu à faire du crochet, mais quand il s’agit de tricot, il peut servir à récupérer des mailles perdues, et il faut bien se le dire : ça arrive beaucoup plus souvent qu’on l’imagine et en particulier quand débute.
Il existe encore plein de petits accessoires annexes, que je ne détaillerai pas ici mais qui ont tous une utilité certaine à différents niveaux. Les ciseaux et les aiguilles à laine font partie des indispensables qui ne nécessitent pas d’explication détaillée.
Légende
- Des pelotes de laine
- Des aiguilles à tricoter
- Kits à pompoms
- Des fils à coudre
- Des aiguilles à coudre
- Des crochets
- Une aiguille à torsade
- Des arrêts de maille
- Des pelotes à jacquard
- Des catalogues de modèles
- Des épingles
- Une craie
- Un dé à coudre
- Des comptes rangs
- Un décou-vite
- Un anneau marqueur
- Une paire de ciseaux
- Du ruban signature
- Les livres indispensables